Geodia corticostylifera

Eponge, forme cerveau, couleur orange, gros oscule au sommet
Geodia corticostylifera

Espèce : Geodia corticostylifera  (Hajdu, Muricy, Custodio, Russo & Peixinho, 1992) FR éponge brésilienne orange, GB orange brazilian sponge 

Embranchement : Porifera Classe : Demospongiae  Ordre : Tetractinellida Famille : Geodiidae

 

Cette éponge est forme sphérique, massive, aspect cerveau.  La surface présente des cannelures ou dépressions profondes.  Un gros oscule se trouve au sommet, les pores inhalants sont abondants à l’intérieur des dépressions et à la surface, mesurant  1 mm de diamètre. Sa couleur est orange avec l’intérieur beige. Sa consistance est ferme.  Le squelette est formé de spicules, oxeas , orthotrianes, microsclères , sterrasters. Taille 6 cm de haut, 60 cm² de large, profondeur  3-39 m

 

On la rencontre sur les récifs coralliens. Elle se nourrit par filtration, de micro-organismes planctoniques.

Reproduction : La classe Desmospongiae est hermaphrodite. La reproduction est sexuée. Les gamètes mâles et femelles, après fécondation, donnent naissance à des larves ciliées (nage libre) planctoniques qui viendront se fixer et se développer sur le substrat.

 

Ressemble à  une jeune Geodia neptuni, pas d’oscule au sommet  mais une  forte dépression en forme de cuvette au sommet. Adulte, en forme de tonnelet.

Des études ont montré des activités antibactériennes, antifongiques, cytotoxiques, hémolytiques et neurotoxiques. Etudes sur les cellules cancéreuses du sein. Les géodiamolides agissent en désorganisant les filaments d'actine des cellules cancéreuses.

 

Océan atlantique ouest, mer des Caraïbes ( Les grandes Antilles)

Lieu : océan atlantique ouest, Brésil, Etat de Rio de Janeiro, Armação dos Búzios, Ancora island, 2017 05 12, 15 m

Merci au Professeur Guilherme Ramos da Silva Muricy et Monsieur Jean Vacelet pour leur gentillesse et leur aide à l’identification de cette éponge.

 

http://www.marinespecies.org/porifera/porifera.php?p=taxdetails&id=191313  Full text p .209 figure spicules

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S019697810600194X